Retour en arrière : un an avant…

En vrai tout a débuté bien avant, alors que j’étais jeune (que je suis toujours au passage…) étudiant de 3e année de Licence à Dijon (2013-2014), je me renseignais dores et déjà quant à la possibilité de faire une thèse à l’étranger (Amérique du Nord notamment). Cette idée à mûrit jusqu’en Master de Neuropsychologie à Angers (2015-2016), année durant laquelle j’ai fait ma 1e candidaturé à Montréal, qui fut refusée. Cette idée me restait en tête durant tout ce temps.

C’est en mai 2018, à la fin de mon master de Neurosciences, que l’équipe de neuropsychologues du service de neurologie et neuropsychologie de l’hôpital de la Timone à Marseille, où je faisais mes stages, s’occupait de l’organisation des journées de printemps de la Société de Neuropsychologie de Langue Française. Journées au cours desquelles on m’a présenté une professeure de neuropsychologie de l’Université de Montréal. Par son biais, j’ai pu prendre contact avec mon directeur actuel qui m’a grandement aidé à constituer ma candidature en ce début d’année 2019, suite à quoi j’ai été admis officiellement le 16 mars en Doctorat de Sciences Biomédicales, Option sciences du vieillissement.
A partir de là, il y avait pleins de choses à obtenir : prêt étudiant, Certificat d’Acceptation du Québec, Autorisation de Voyage électronique, Permis d’études, et j’en passe. Je ne vais pas tout détailler ce serait bien trop long mais en gros… :

• Le prêt, après changement d’agence, ce fut simple et rapide (ça dépend vraiment sur qui on tombe, si compétent ça va, si pas compétent c’est la merde… comme partout, le soucis c’est qu’en termes d’incompétence on frôle les 98%)
• Le CAQ : en ligne, sur un site québécois, ça coûte des sous mais facile ! Juste le temps de réception qui prend environ 4 semaines mais ça va
• Le permis d’études : une fois prêt et CAQ obtenu, prise de rendez-vous à Lyon pour enregistrer mes empreintes biométriques et faire ma demande, là aussi plutôt facile, et réception de la lettre d’autorisation du PE 2 semaines après environ (PE qui est délivré à l’arrivée à Montréal). Joint au PE, l’AVE, donc là aussi c’est simple.
• Tout allait bien mais ce fut sans compter sur l’extraordinaire et aberrante absence totale de professionnalisme de la CPAM… durant 4 mois, 7 personnes différentes, dont 2 tocards qui se permettent de dire qu’il est inutile de démarrer les procédures trop tôt… des propos différents, des procédures interminables, tout ça pour obtenir un tampon sur un formulaire qu’il m’est nécessaire d’avoir pour bénéficier de l’assurance maladie (à la RAMQ) au Québec… Formulaire que je n’ai pas reçu avant mon départ en raison de… ben en fait je sais pas, outre leur motivation à tout faire pour ne pas travailler correctement je ne vois pas… Donc pour le moment pas de sécu ici…

Voilà en gros toutes les procédures pour partir ! Actuellement je suis en Airbnb jusqu’au premier septembre et il me reste à prendre : un abonnement téléphonique, un abonnement de transport, un logement en colocation, et m’inscrire à la sécu quand ce sera possible…

Pas très joyeux comme premier article mais ça a le mérite de montrer que c’est pas facile de partir 😮 😮

Remerciement spécialement pour Pauline, une étudiante venant de Haute-Savoie rencontrée durant ces procédures, avec qui nous nous sommes mutuellement renseignés, soutenus et suivis. Ce fut très rassurant ! Elle arrive dans une semaine à Montréal, bon courage à toi pour ton départ et ton arrivée 😉 😉

Les débuts ne sont pas évidents, mais d’ici 1 ou 2 semaines ça ira déjà mieux. J’ai tout de même hâte de rentrer à Noël, tout raconter à ma famille et mes ami(e)s, pour qui mon départ n’a pas non plus été simple… 4 mois ça passe vite ! Et comme on dit, on se sépare pour mieux se retrouver 😉